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Tibor Katelbach

La démocratie participative absorbée par le système politique local - Métropo... - 0 views

  • La démocratie participative absorbée par le système politique local
  • Alors que les dispositifs participatifs ne cessent de se multiplier, l’abstention aux élections locales n’a jamais été aussi forte. Loin de renouveler la « démocratie locale », les expériences de participation tendent plutôt à renforcer des pouvoirs locaux de moins en moins proches de leurs citoyens.
  • La démocratie participative est devenue une norme de l’action publique locale. Chez les élus locaux, il est désormais considéré comme incontournable d’associer les citoyens aux décisions entre deux échéances locales et de le faire savoir. L’augmentation régulière de l’abstention aux élections, qui affaiblit la légitimité des élus, renforce encore la prégnance de « l’impératif participatif » qui a saisi l’ensemble des pouvoirs locaux.
  • ...13 more annotations...
  • L’heure est à l’innovation, à l’expérimentation et au bricolage de nouveaux outils.
  • Il s’agit, à ce niveau, d’enrôler les citoyens pour débattre d’enjeux quotidiens et de cadre de vie qui convoquent leur expertise d’usage. Mais l’injonction à participer a désormais dépassé l’échelle micro-locale pour se disséminer dans l’ensemble des pouvoirs locaux, selon une logique de circulation mimétique qui a sans doute été jusque-là trop peu interrogée
  • Les élus sont d’autant plus libres d’organiser l’offre participative que les mobilisations sociales et politiques en faveur de la participation sont assez limitées. Un des paradoxes de la démocratie participative est, d’ailleurs, qu’elle se développe alors qu’on peut mettre en doute l’existence d’une réelle demande sociale de participation, laquelle est le plus souvent construite par les élus pour légitimer leurs dispositifs que véritablement portée par les citoyens.
  • permettent de toucher par le tirage au sort le citoyen « profane » et cherchent à concilier la logique du nombre (ou du moins celle de la représentativité) et de la raison (à travers la mise en place de procédures obéissant au modèle de la démocratie délibérative). Les budgets participatifs font leur apparition et introduisent le citoyen, ou le lycéen, dans des processus décisionnels où ils n’avaient pas leur place.
  • La dernière réforme territoriale de 2010, votée sous le gouvernement Fillon, a, quant à elle, complètement évacué la problématique de la citoyenneté local
  • Les jurys citoyens qui s’y développent
  • le design organisationnel des dispositifs est laissé à la discrétion des autorités locales. La participation est le plus souvent conçue par les élus en fonction de leurs objectifs propres et de leurs stratégies locales
  • Sous le label « démocratie participative » coexistent des procédures, des techniques et des démarches d’inégale importance dont l’objectif commun est d’« associer » les citoyens à la prise de décision politique. Le mot « participation » subsume ainsi des logiques diverses : communication, information, consultation, concertation, implication, co-décision, délibération, etc. La frontière entre ces diverses approches se révèle poreuse et le lien avec la décision reste souvent obscur. On peut, par exemple, faire de la simple information sous couvert de participation. Les élus cherchent, d’ailleurs, à entretenir cette confusion et ces ambiguïtés, tout en tirant les profits symboliques attachés à la « participation ».
  • Le rôle des dispositifs est ici de retisser du « lien social », de reconstruire une confiance mutuelle entre citoyens et administrations locales.
  • un contexte de « crise de la représentation » de plus en plus intériorisé par les élus, qui font feu de tout bois pour susciter de l’assentiment, de la loyauté et de la légitimité
  • semblent jouer un rôle critique croissant.
  • La participation aux élections municipales n’a cessé de baisser depuis 1983
  • l’abstention a atteint un nouveau record des élections locales sous la Ve République (53,6 %).
Tibor Katelbach

La démocratie participative locale : un outil précieux pour le « vivre ensemb... - 0 views

  • L’idée était de porter devant la population rezéenne des questionnements qui se posent à la ville et de donner au citoyen un outil pour proposer des solutions
  • Composée à l’heure actuelle de 55 membres, le conseil est divisé en quatre collèges 
  • associatif, professionnel, habitants et syndical.
  • ...14 more annotations...
  • Les membres se réunissent lors de séances plénières ou d’ateliers organisés par le conseil. Le choix des sujets abordés est fait sur des propositions des élus. Pour chaque atelier, il y a un animateur et un rapporteur pour réguler le débat et faire un compte-rendu. Les avis minoritaires sont également notés et transmis aux élus. Un atelier dure environ une année
  • des réponses sont formulées puis votées au cours d’une séance plénière rassemblant tout le CESC. Une fois validées, ces réponses sont transmises aux édiles sous la forme d’un avis, lequel sera lu en conseil municipal par le président du CESC
  • Les élus expriment alors leur sentiment à l’égard du texte, puis donnent la réponse de la ville en prenant un engagement à moyen-long terme lorsque l’avis est adopté.
  • Le conseil est un outil précieux de dialogue citoyen, de débat sur les problèmes qui se posent à la Ville. On a besoin de ces espaces de discussion, de la construction d’une parole collective et d’une confrontation des points de vue pour faire avancer les choses.
  • créer une maison de la démocratie qui serait un lieu de décentralisation de l’information
  • un vibrant appel à la population
  • permettant d’informer, de débattre et de consulter les initiatives de la ville.
  • les entrepreneurs sont contents d’apprendre l’existence du conseil, mais ils n’ont pas le temps ou pas la volonté de s’y impliquer. Le CESC mériterait pourtant d’être plus exploité par les entreprises
  • Il faut continuer la politique d’ouverture du conseil, permettre à toujours plus de personnes de nous rejoindre, afin d’améliorer la représentativité du CESC et l’assiduité des participants ».
  • Avec une moyenne d’âge supérieure à 40 ans, il devient en effet important de capter l’attention des jeunes en les encourageant à s’investir dans la vie politique locale.
  • Plusieurs membres du conseil ont déjà fait remarquer le temps parfois très long que prennent les élus pour exprimer leurs réponses.
  • aller plus loin sur des projets plus ambitieux, et notamment dans le domaine de l’économie. « Les membres du CESC n’osent pas parler d’économie. C’est pourtant un point crucial.
  • Le budget alloué chaque année pour garder le conseil fonctionnel ? Seulement 15 000€
  • « Engagez-vous ! Il y a des places à prendre : plus les gens seront nombreux, plus leur avis sera représentatif de la cité. Le renouvellement des membres est indispensable pour que le fonctionnement du CESC se perpétue ».
Tibor Katelbach

Guide pratique de fonctionnement d'une assemblée locale - Acampada de Murcie,... - 0 views

  • Guide pratique de l’asamblearismo – Acampada de Murcie
  • Nous allons lentement parce que nous allons loin
  • Ce «Guide pratique de l’assembléarisme » est un document de travail qui nous l’espérons sera utile pour tous ceux qui, dans leur ville, quartier, paroisse ou lieu de travail essaient de s’organiser pour changer le monde
  • ...76 more annotations...
  • nous avons rendus publique notre indignation, avec le sentiment qu’avant chacun agissait dans son coin et que désormais, nous le faisions d’une manière collective et organisée.
  • réflexion qui montre que la diversité est enrichissante
  • contrairement à ce que postule la sur-spécialisation des fonctions à laquelle nous a condamné le système jusqu’à présent.
  • l’efficacité et le respect de l’horizontalité dans la prise des décisions
  • une structure organisationnelle originale, de manière spontanée et l’avons appelé « assembléarisme »
  • ce processus est basé sur la conviction que les dirigeants individuels sont dépassés.
  • Face à la supériorité de quelques-uns nous proposons l’horizontalité de beaucoup
  • Le modèle représentatif qui délègue à des professionnels de la politique déconnectés de la réalité n’apporte pas de solution au moment critique que nous vivons – quand les avancées d’une civilisation construite au cours des ciècles se voient menacés.
  • Le degré de développement de notre société est tel que le niveau de connaissance et de formation des citoyens a dépassé celui la classe politique.
  • Notre créativité a débordé le système. Il est de notre responsabilité de trouver les voies qui permettent le développement de notre ingéniosité. Pour cette raison l’assemblearisme suppose en dernière instance la reprise en main par les habitants/citoyens de la politique, jusque-là perçue comme lointaine et abstraite.
  • La citoyenneté est en train d’évoluer du rôle d’acteur passif à un rôle actif dans l’écriture de l’histoire.
  • Le principal inconvénient de l’assembléarisme est la lenteur dans la prise des décisions – qui peut conduire à l’inefficacité et à la cacophonie.
  • Deux nouveaux défis sont apparus à l’horizon: les assemblées de quartier et les nouveaux outils de communication en ligne. Mais peut-être, le défi le plus difficile qui nous reste à accomplir a trait à la révolution intérieure de chacun, continuer à apprendre pour apaiser les ego pou lutter et travailler ensemble de façon pacifique sur la base de la confiance et du respect.
  • être confiant dans le travail des participants
  • outil pour changer le monde de manière efficace
  • instrument
  • D’évitez
  • espaces de pouvoir parallèles.
  • D’éviter
  • la bureaucratie inerte semblable à celle que nous combattons
  • L’assembléarisme est une technique de prise de décision démocratique basée sur la participation et la délibération en groupe.
  • à plusieurs niveaux: dans les commissions, les plateformes, les réunions de coordination, les assemblées et les rencontres régionales des assemblée
  • transversalité et l’autonomie sont les moteurs
  • amélioration continue de la communication interne
  • entre les personnes afin de faciliter la coordination du mouvement de manière humaine et spontanée.
  • égalité des opinions et des votes de tous les membres du mouvement
  • autonomie n’est ni l’indépendance ni la fusion
  • Levez la main pour demander de prendre la parole
  • Pas de cris, insultes, ni d’attaques de participants
  • S’efforcer ne pas générer de sentiment d’affrontement personnel en utilisant un langage conciliant et respectueux.
  • Apprendre à vivre ensemble et à assumer des idées et sensibilités différentes
  • Veiller à ce que le débat ne devienne pas un exutoire émotionnel.
  • Respecter l’ordre du jour pour que la réunion soit fluide et non pesante.
  • Proposer des idées claires et concrètes.
  • Les prises de parole doivent être liées à l’objet concret qui est traité à ce moment, afin d’éviter la dispersion.
  • Si quelqu’un parle de quelque chose qui n’est pas liée à la question précise qui est traitée, et que le modérateur n’intervient pas, les articipants le lui indiquent par un signe de la main.
  • Chercher la solution, pas le problème
  • Se concentrer sur les besoins et non sur les intérêts
  • Éviter les conflits entre intérêts particuliers
  • Partager toutes les informations pertinentes
  • Respecter l’effort et le travail déjà accompli par les membres de la commission
  • Le consensus est un processus de prise de décision qui vise à régler pacifiquement les conflits et à élaborer de manière coopérative des décisions que tous peuvent peuvent soutenir.
  • L’objectif du consensus est l’unité, pas l’unanimité.
  • Quelqu’un s’oppose-t-il à la proposition
  • Si personne ne s’y oppose, la proposition est adoptée.
  • Opposition sans blocage ou abstention positive :
  • Opposition avec blocage :
  • A la majorité des voix à main levée, sans compter les abstentions.
  • La proposition qui aura ainsi été rejetée pourra être de nouveau présentée dans le futur.
  • Tempérer, ajuster, réparer quelque chose, éviter les excès. Modérer est faciliter.
  • Aider le groupe à accomplir ses objectifs, tâches ou actions sur le plan organisationnel.
  • Garantir la neutralité.
  • Promouvoir l’efficacité, la participation démocratique et les relations cordiales et coopératives.
  • Le modérateur a la responsabilité de donner la parole et aussi de l’interrompre
  • Faciliter l’efficacité:
  • Les assistants du modérateur l’aident quand quelqu’un sabote une réunion
  • Distribuer le temps de parole.
  • Veiller au respect de la durée prévue de la réunion.
  • Encourager les intervenants à se prononcer sur la pertinence de la proposition actuellement discutée.
  • Sur la base de l’esprit général du débat, le modérateur essaie de formuler une synthèse de la proposition afin de la soumettre au consensus.
  • Le secrétaire est la personne qui écrit le contenu des discussions et des décisions qui ont été prises lors d’une réunion.
  • Le Secrétaire
  • Le modérateur
  • Le procès-verbal servira de base de travail indispensable pour les futures réunions ou assemblées.
  • La tâche du secrétaire est essentielle parce qu’elle garantit que les décisions sont clairement enregistrées, afin d’éviter toute ambiguïté dans l’avenir.
  • Il doit être visible. Tous les participants doivent savoir à tout moment ce qui est en cours de discussion.
  • Propositions nouvelles à soumettre au consensus et le cas échéant au vote.
  • Propositions antérieures qui n’ont jamais été traitées faute de temps
  • La durée fixe de la réunion ou de l’assemblée.
  • Dans les réunions de coordination, tenir la liste des commissions présentes.
  • Les commissions sont des groupes de travail thématiques basée sur les connaissances spécifiques de ses membres.
  • Les commissions ont pour objectif de permettre que chaque personne puisse contribuer au mouvement en lui apportant ce qu’il sait faire de mieux.
  • Les réunions des commissions doivent être ouvertes afin d’assurer la transparence et afin que de nouvelles personnes y participent.
  • Néanmoins, la participation spontanée de personnes « qui passaient par là » doit rester raisonnable, de manière à respecter l’ordre du jour ; elles n’ont pas forcément le droit de vote.
  • nous avons remarqué la présence de «bloqueurs de décision anonymes » qui ont entravé le fonctionnement des commissions en prenant la parole pour susciter la controverse ou pour aborder des thèmes qui n’étaient pas à l’ordre du jour.
  • Chaque commission établit son propre système de communication interne.
Tibor Katelbach

Vandoncourt, un village auto-géré depuis 1971 : démocratie participative-déli... - 0 views

  • Vandoncourt, un village auto-géré depuis 1971 : démocratie participative-délibérative & contrôle populaire
  • sentiment largement partagé par la population dans son ensemble, c’est bien celui de l’impuissance généralisée du citoyen face aux grands problèmes de notre temps
  • Ce haut lieu d’expérimentation sociale, qui a vu naître le théoricien anarchiste Proudhon et les coopératives ouvrières,
  • ...30 more annotations...
  • expérimente le pouvoir réel aux citoyens, la démocratie directe, depuis quarante ans, et ça marche
  • on est plus intelligents à plusieurs que seul
  • de retour de Madagascar,  et tombées amoureuses là-bas des célèbres « conseils des sages » sous les arbres à palabres
  • on fonctionne au consensus, pas à la majorité, comme à « Mada »
  • Le village devient un village sans maire, sans hiérarchie, autonome. Démocratie directe va de pair avec autogestion et  contrôle populaire
  • Au fil du temps, les habitants ont dû apprendre beaucoup de choses
  • français et étrangers, peuvent participer dès l’âge de 15 ans
  • La démocratie communale, qui permet réellement aux citoyens d’exercer leur pouvoir, n’est-elle pas le meilleur moyen de dépasser l’impuissance caractérisée de nos sociétés ?
  • Ne pourrions nous imaginer la fin des régions, communautés, départements, et un unique échelon territorial, la commune
  • disposant de tous les pouvoirs et financements (éducation, formation, routes, etc.) des divers échelons actuels ?
  • Ne pourrions nous imaginer des banques municipales, où les habitants d’une même commune mettrait leur argent, qui pourrait servir directement sur le territoire de la commune, dotées ou pas de monnaies nouvelles et permettant une relocalisation de la production ?
  • Ne pourrions nous imaginer des coopératives communales pour sortir de la concurrence débile et mortifère ?
  • Utopisons plus loin encore : et si, pour les prochaines élections municipales, nous décidions, dans un premier temps, de créer 1 000 Vandoncourt
  • Un tel saut démocratique ne porte t-il pas en germe, appliqué de partout, la véritable solution aux problèmes majeurs de notre temps, puisque, par définition, le peuple ne peut agir contre lui même ? 
  • Le matériel municipal n’a d’autre vocation que de servir la vie locale
  • Pas besoin de quérir une autorisation pour utiliser photocopieuse, téléphone locaux, panneaux municipaux. Il y a parfois encombrement, pléthore d’informations, télescopage de convocations. C’est la rançon d’un système qui pousse très loin la liberté d’expression. A Vandoncourt au moins, le vocable de maison commune n’est pas usurpé.
  • Tu as envie, tu veux… fais-le ! Le village t’aideras!
  • vingt- cinq siècle après une définition de Périclès: la politique, gestion de la cité. Par tous,
  • C’est à Vandoncourt que fut créé le premier tri sélectif des déchets. Il y a 30 ans ! C’est à Vandoncourt que l’on s’opposa à l’enrésinement. La population empêcha l’office national des forêts de planter dix hectares d’épicéas qui auraient détruit une partie de la flore. C’est à Vandoncourt que l’on pris très tôt position dans les grandes luttes nationales
  • Au fil du temps, l’intelligence collective a mis en place des infrastructures comme le chauffage bois collectif
  • La fin est contenue dans les moyens, comme l’arbre dans la semence
  • A Vandoncourt, rarement la démocratie directe a été porté aussi loin. Mais à la différence de l’autre démocratie – formelle et déléguée -celle-ci est une lutte permanente contre l’autorité ; et plus encore contre le conditionnement de l’individu
  • Les structures de démocratie directe, participative ne sont pas seulement le remède aux maladies de carences, aux esclavages nouveaux engendrés par notre société, mais l’un des moyens pour un autre type de société.
  • En France, les structures de démocratie participative ont encore du mal, ne serait-ce que parce qu’elles progressent dans un environnement hostile (état centralisateur, notables, presse locale, mentalités d’assistés).
  • la possibilité de se réunir pour forger des outils, la capacité de prendre en charge son propre développement, de maîtriser sa propre évolution.
  • Un modèle exemplaire, un pilier de l’économie distributive
  • Et chaque fois, des personnes venues de tous horizons réussissent l’impossible : décider, organiser et bâtir ensemble une nouvelle société plus juste. La démocratie participative directe étant à la fois un des principaux piliers de l’économie distributive, mais aussi le pilier le plus complexe à mettre en place, nous avons là plusieurs exemples réussis pouvant inspirer un modèle de transition vers une société distributive.
  • Pourquoi le concept ne s’est pas exporté efficacement ?
  • C’est pas faute d’avoir essayé pour certains !… mais sans réussir à garder la dynamique plus d’un mandat électoral. A Vandoncourt, on vous dira que c’est sans doute parce que leur taille n’était pas idéale, ou qu’ils n’ont pas réussi à trouver comment gouverner ensemble, ou encore que le contexte porteur dont ils ont bénéficié n’y était pas, ne leur permettant pas de dépasser les difficultés qui sont bien réelles…
  • Vandoncourt, un village auto-géré depuis 1971 : démocratie participative-délibérative & contrôle populaire
Tibor Katelbach

Charte | Demospart - 0 views

  • La charte de la démocratie participative constitue le socle des valeurs communes que les collectivités territoriales
  • partagent et ambitionnent de promouvoir au sein d’un Réseau national de démocratie participative, dans le respect de leur libre administration et de l’autonomie politique de chaque collectivité territoriale.
  • Elle se décline autour de grands objectifs que les collectivités s’engagent à mettre en œuvre :
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  • Partager le pouvoir avec les habitants
  • Défendre et étendre le champ du bien commun
  • impulsant la démocratie participative à tous les niveaux.
  • créer tous les espaces et outils nécessaires, donner les moyens de cette participation
  • Agir avec les citoyens, à tous les niveaux institutionnels
  • revalorisation du rôle des élus
  • création d’un statut de l’élu, le non-cumul des mandats, l’instauration de la proportionnelle aux élections, une réforme progressiste de la fiscalité locale, la coopération entre collectivités, une péréquation de l’Etat pour plus d’égalité entre les territoires.
  • Impulser les budgets participatifs dans toutes les politiques des collectivités en expérimentant des pratiques innovantes.
  • évaluation institutionnelle et évaluation citoyenne.
  • Rapprocher l’administration locale des habitants-usagers, renforcer la qualité du service public local, favoriser la formation des personnels aux démarches de DP, en interne pour la gestion des ressources humaines, en externe dans la relation avec les citoyens.
  • favoriser la e-Démocratie comme un des outils de la participation des citoyens. Appliquer de ce principe pour le fonctionnement de notre réseau
  • Développer des relations avec les acteurs d’expériences démocratiques et d’actions pour une mondialisation solidaire se déroulant à l’échelon européen ou planétaire.
Tibor Katelbach

La participation démocratique toujours en question « InternetActu.net - 2 views

  • La seule solution, estime Maximilian Stern consiste à trouver de nouvelles façons d’intégrer les gens dans les processus de décision. Mais de quelles solutions disposons-nous ? La démocratie directe permet aux gens de choisir. Mais elle n’est pas très bien adaptée ici, d’abord parce que les gens ne peuvent dire que oui ou non et que cela ne permet pas de contribuer à la conception d’une solution. Peut-on imaginer utiliser la démocratie liquide du Parti pirate, qui permet de faire des propositions en ligne, d’amender, de discuter et voter de propositions de loi au sein d’un parti ? Peut-on l’adapter à un projet qui dépasse un parti ? Peut-elle être une réponse pour faire discuter 80 millions d’habitants ? Le processus ne risque-t-il pas d’être trop long ? Trop complexe ? Cette démocratie collaborative peut-elle mener à la collaboration, c’est-à-dire au fait que les gens travaillent avec le gouvernement et inversement ?
  • Au final, des élus prendront une décision, mais les gens doivent pouvoir participer, discuter, argumenter leurs choix. Pour cela, Foraus prévoit de développer un ensemble d’outils. Des outils d’analyses qui doivent récolter les données permettant de comprendre les situations. Des outils d’information active qui ne se limiteront pas en un rapport qui ne serait consultable qu’en mairie, mais montrer aux gens, d’une manière accessible, à quoi ressemblera le projet.
  • Il faut également mettre en place des forums, des tables rondes permanentes, offrir des lieux, donner un visage au processus, permettre de discuter facilement avec les autorités. Il faut pouvoir vérifier les faits, établir une expertise qui éclaircit les désaccords entre experts. Il faut surtout pouvoir planifier ensemble et en vrai, faire que les gens puissent échanger sur les modèles
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  • il faut que les gens puissent avoir un engagement financier dans le projet. Stern rappelle qu’il existe des parcs éoliens citoyens, où les citoyens justement sont invités à devenir propriétaires des éoliennes construites
  • Pourrons-nous demain passer d’une démocratie semblable à un jeu de tir en vue subjective à une démocratie massivement multijoueur ?”
  • Plus que de démocratie liquide, nous devrions imaginer une démocratie en réseau.
  • Amer constat. Aussi stimulante soit-elle, la participation via l’internet n’est décidément pas magique. Elle bute contre les hiérarchies, les rapports de pouvoir qu’elle n’arrive pas à dépasser.
  • la réalité – les partis et leur jeu politicien – reste plus forte que le peuple connecté et participatif”. “Le net adore les ruptures. Tellement, qu’il a une forte tendance à penser que celles-ci gagnent d’elles-mêmes et s’affirment déconnectées de l’Ancien Monde, qu’elles sont irrépressibles.”
  • A croire que s’il veut changer le monde, l’internet ne veut pas vraiment prendre le pouvoir. Etrange contradiction dont il faudrait certainement comprendre les motivations.
MathieuCoste

RSLN | Mettre à jour le logiciel « démocratie » - 1 views

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    Crise des institutions, déficit de légitimité, baisse de la participation… C'est pour tenter de répondre à la crise politique que nous traversons que se sont associés l'Institut Montaigne, Terra Nova et Renaissance numérique autour de l'initiative Démocratie. Mise à jour. L'objectif : engager une réflexion ouverte sur la façon dont Internet et les outils numériques peuvent être des leviers du sursaut démocratique. Pour faire suite aux cinq ateliers participatifs organisés dans différentes villes de France, se tenait le 9 avril dernier à l'Assemblée Nationale une après-midi de restitution de ces travaux en présence de nombreux experts de ces thématiques.
Tibor Katelbach

e-Révolutions et Révolutions | Démocratie & Participation - 0 views

  • Les mobilisations matérialisées à travers l’utilisation des réseaux numériques produisent-elles de nouvelles pratiques de politisations ? Représentent-elles des mécanismes d’adaptation de pratiques de participation politiques plus traditionnelles déployées via de nouveaux outils ? Au-delà de l’expression d’une classe générationnelle, s’agit-il d’une réelle transformation des objectifs institutionnels, d’une refondation des pouvoirs et d’une mutation des normes fondamentales ?
  • la révolution Web 2.0 a-t-elle véritablement eu lieu ?
  • en Tunisie, il y avait 1,5 million de personnes connectées simultanément à Facebook dans un pays de 11 millions d’habitants. En Egypte, l’appel à manifester le 25 janvier 2011 lancé sur Facebook par le site «  a été vu par plus de 500 000 personnes
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  • a brutalement révélé l’absence de cette « e-génération
  • Le résultat des élections constituantes, législatives, présidentielles, qui a traduit un retour des des rapports de forces classiques
  • les animateurs web de ces révolutions, n’ont-ils été que les « idiots utiles » d’une révolution manipulée par d’autres plus au contact d’une réalité qui leur échappait ?
  • Y a-t-il eu substitution des enjeux ? A-t-elle été confisquée ? Que reste-t-il de cette « e-révolution » et que sont devenus ceux qui ont eu le courage de s’y lancer ?
  • ce colloque a été organisé. Son objet ne peut être encore de prétendre à l’explication. Il importe pour autant de tenter d’en dissiper certaines zones d’ombre, d’en définir le véritable contour et d’essayer, en croisant les points de vue, les angles et les genres, de saisir un évènement dont la projection dans le futur peut être polymorphe
Tibor Katelbach

Modèle de statuts d'association fonctionnant en ligne (intérêt général) - 0 views

  • Les formalités d’adhésion et de paiement de la cotisation peuvent se dérouler en ligne : il s’agit de la conclusion d’un banal contrat électronique.
  • Elle notifie à l’adhérent que ces données font l’objet d’un traitement informatique qui relève de la loi de 1978
  • La convocation mentionne les modalités techniques
  • ...11 more annotations...
  • Les membres sont avertis de la tenue de l’assemblée générale et de l’ordre du jour par courriel et par publication sur le site web de l’association
  • du déroulement de l’assemblée en ligne et ses dates et heures précises, ainsi que l’URL où les documents préparatoires peuvent être consultés.
  • un débat contradictoire, le vote formel sur les résolutions
  • Le filtrage et authentification des participants au débat doit pouvoir être sécurisé dans de bonnes conditions, le cas échéant, l’anonymat des contributeurs doit pouvoir être garanti
  • Les exigences de transparence du tronc commun des associations dite d’intéret général peuvent parfaitement être remplie avec les outils web
  • Les comptes de l’association ainsi que le registre des délibérations qui font l’objet d’un procès-verbal sont publiés sur le site internet de l’association, en principe accessibles à tous les membres, sur seule authentification préalable
  • L’association publie à l’appui de ses comptes un rapport à propos de sa situation financière.  Il décrit les différentes ressources économiques de l’association et de quelle manière sont été allouées au projet associatif, aux différents chantiers.
  • Une version numérique des documents fondamentaux (statuts et RI) et la liste des dirigeants des personnes habilitées à représenter  l’association sont tenus à la disposition du public,
  • Lorsque l’association fait appel à la générosité du public, elle publie également sur son site internet un compte d’emploi des ressources.
  • les dirigeants sont les garants du respect de la volonté collective, de l’honnêteté des suffrages et de l’anonymat des votes et l’association met en œuvre tous les moyens techniques nécessaires et adaptés à son contexte particulier.
  • Nous avons traduit ces différentes exigences juridiques et techniques dans un modèle de statuts d’association dite d’intérêt général, qui permet à l’association de s’appuyer essentiellement sur les outils web pour son fonctionnement institutionnel. Ces statuts devraient normalement passer le tronc commun d’intérêt général.
Tibor Katelbach

La démocratie participative 2.0, l'avenir ? | Europe Créative - 1 views

  • aller chercher l’information sur les projets du gouvernement est devenu une tâche particulièrement compliquée. Les citoyens seraient-ils plus intéressés par le buzz que la vie politique ?
  • L’histoire ne s’arrête pas là, chaque visiteur du site peut désormais s’abonner aux travaux de son député, ou à un sujet particulier pour obtenir les informations qui l’intéressent. L’objectif : devenir un outil de valorisation du travail parlementaire.
  • Nosdéputés.fr
  • ...6 more annotations...
  • TheyWorkForYou
  • Open Congress
  • L’Open des Législatives Data Conférence. Toutes ces communautés ont décidé de se rassembler autour de la déclaration pour l’ouverture et la transparence qui vise à être présentée à l’ensemble des Parlements représentés. Ce sont des revendications générales sur ce que devrait faire un Parlement à minima en termes de transparence et d’ouvertures pour redonner confiance aux citoyens et permettre à chacun de s’impliquer dans la vie parlementaire. Ce sont donc 44 points ralliés par 100 organisations à travers plus de 65 pays. Elle vient d’être présentée à l’Union interparlementaire lors de sa réunion annuelle au Québec. ».
  • 60% des personnes interrogées s’intéressent à la politique, toutefois un même pourcentage de gens pensent que la démocratie fonctionne plutôt mal. 83% pensaient alors que les responsables politiques ne se préoccupaient pas  ou peu de ce qui les préoccupaient. Pour Benjamin, « Il y a énormément de suspicion et de fantasmes qui alimentent les débats sur la vie politique aujourd’hui. Je pense notamment à la réserve parlementaire, qui est un sujet très fréquemment évoqué.», la transparence des données permet de rétablir une part de vérité entre les abus et des initiatives utiles.
  • Un sondage datant de 2011 et commandé par Sciences Po prouve que
  • Nous souhaiterions lever le flou qui entoure le vote parlementaire. Il y a peu de pays dans le monde où c’est le cas, en France nous n’avons pas accès aux détails individuels des votes de chaque parlementaire
  •  
    "aller chercher l'information sur les projets du gouvernement est devenu une tâche particulièrement compliquée. Les citoyens seraient-ils plus intéressés par le buzz que la vie politique"
sylvainb

OaklandOpenBudget ou quand les citoyens se saisissent de l'Open Data - Lagazette.fr - 2 views

  • OaklandOpenBudget ou quand les citoyens se saisissent de l’Open Data
  • Voici un exemple où la mise à disposition des données publiques permet à une communauté de se saisir du vivre ensemble.
  • Le prochain budget d’Oakland aura un parfum particulier. Les habitants de cette ville moyenne de Californie (400 000 habitants tout de même) auront eu, grâce à l’open data et l’initiative de quelques uns, une vue approfondie des dépenses et rentrée fiscale des années 2013 à 2015.
  • ...8 more annotations...
  • Mais avec Oakland, c’est la première fois que la démarche vient d’une initiative ascendante, des citoyens.
  • Nouvelles technologies au service de la cohésion sociale
  • Si la mairie n’a pas été motrice dans la démarche, « elle n’a rien fait pour l’empêcher »
  • Adam Stiles a compris que l’idée ne pouvait se résumer à l’utilisation d’un outil, mais devait partir des attentes des différentes communautés de la ville, puis de solliciter la ville pour obtenir les données nécessaires
  • rté d’actions aux citoyen
  • Liberté d’actions aux citoyens
  • parce qu’il comprenait la valeur ajoutée de ce que nous faisions
  • Malgré l’enthousiasme que cette démocratie locale 2.0 pourrait inspirer, Adam Stiles reste pragmatique : « Notre première ambition, c’est d’informer les citoyens, afin que chacun tire ses propres conclusions. Nous sommes encore au stade du prototype, et le défi sera de rendre l’outil réellement utile aux citoyens
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    Quand le budget d'une ville est décidé en fonction des avis des citoyens.
Tibor Katelbach

DOSSIER ÉCONOMIE ALTERNATIVE (I) : Salariat et impuissance VS petites entrepr... - 0 views

  • il n’y a plus vraiment de projet alternatif de société qui soit au devant de la scène, qui ait su convaincre et rassembler une part significative des citoyens. D’aucuns ont pu parler de « fin de l’histoire », de l’avènement universel et définitif de la démocratie de marché, en souscrivant à la formule de Churchill selon laquelle le système dans lequel nous sommes serait le moins mauvais.
  • Salariat et impuissance VS petites entreprises autonomes et solidarités locales : un projet de société non débattu
  • RETROUVER L’ESPOIR D’AMÉLIORER LA SOCIÉTÉ DE MANIÈRE PACIFIQUE, TRANQUILLE ET RATIONNELLE
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  • Faute d’alternative, et par peur que toute tentative de changement radical de la société soit nous fasse perdre notre qualité de vie et nos avantages, soit, pire, conduise à un remède bien pire que le mal (fascisme, totalitarisme, destruction des libertés…) nous nous résignons à un a-politisme dégoûté
  • et passons notre temps à critiquer nos dirigeants, sans toutefois bien savoir ce qu’ils devraient faire.
  • Si nous envisageons l’histoire du développement économique dans sa globalité, il n’y a rien d’étonnant à conclure qu’il a partout été imposé par le haut.
  • L’imposition des dogmes, de la législation libérale et de la société de marché (tout est fait notamment pour que la terre et le travail, jusqu’alors considérés comme hors commerce, deviennent des marchandises comme les autres, soumises à la loi de l’offre et de la demande
  • Autonomies économiques et autonomies politiques sont indissociables.
  • C’est pourquoi, aux États-Unis par exemple, quand apparait le salariat, il est tout de suite perçu comme une nouvelle forme d’esclavage et considéré comme très très dangereux pour la société. « Les travaux historiques récents sont curieusement silencieux sur l’opposition largement répandue au travail salarié des XVIII et XIX siècles (…) Le malaise général lié à l’ordre nouveau économique trouvait pourtant son opposition la plus saisissante dans la condamnation presque universelle du travail salarié. Langton Byllesby, un imprimeur de Philadelphie, avançait en 1826 que le travail salarié, qui mettait fin au « choix de travailler ou non », était l’ « essence même de l’esclavage ».
  • out homme n’ayant comme moyen de subsistance que ce que lui rapporte son travail ne peut être un homme libre, dans le présent état de la société. Il se doit d’être un humble esclave du capital.
  • Un combat mettant en avant la tradition de Républicanisme participatif et de Démocratisme radical et le fait que tout être humain non seulement était compétent pour participer à la prise de décision politique, mais devait le faire, pour le bien de tous.
  • MARCHANDISATION DU MONDE ET DESTRUCTION DES PETITS PRODUCTEURS AU BÉNÉFICE DES GRANDES ENTREPRISES : UN MOUVEMENT IMPOSE PAR LE HAUT à RENVERSER PAR LE BAS
  • Une loi du marché qui conduit automatiquement aux concentrations et absorptions, et à la destruction des petites entités productives : une loi du marché, qui sous couvert de concurrence, détruit en réalité toute concurrence, ou plutôt impose une concurrence unique entre une poignée de grands géants économiques et financiers, aux dépens des milliards d’êtres humains qui ne comptent pas parmi leurs actionnaires.
  • Il ne s’agit pas de mettre fin au salariat. Il s’agit de mettre un terme à sa généralisation excessive, pour permettre au maximum de personnes d’être maîtresses d’elles-mêmes et de leur activité, de leurs moyens de production, de leur travail et de leur vie.
  • Enfin, nous ne ferions pas ce que le « marché » nous ordonne de faire, mais ce que nous voudrions faire au service de notre communauté.
  • Nous consacrerions nos vies et nos énergies à quelque chose dont nous pourrions être fiers.
  • La seule difficulté, au-delà du défaut de volonté politique, à une complète alternative sociale et économique de ce type, est la non-viabilité financière de ces petites entreprises artisanales, industrielles ou agricoles face à la concurrence des grands groupes, des multinationales et des produits importés d’Asie ou d’ailleurs et ne coûtant rien. De nombreux outils économiques existent qui nous permettraient de soutenir un tel changement de société. Mais nous ne pourrons sûrement pas faire l’impasse sur des mesures protectionnistes sectorielles
  • La seule solution pour faire face à la fois à nos problèmes de société et à la déliquescence de l’économie nationale et du système économique international est de recréer de vraies économies locales, basées sur nos besoins, nos désirs et nos aspirations, librement.
sylvainb

Apso - 1 views

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    Votez pour élire, créez des lois. Les votes sont directs et les résultats instantanés.
Frédéric Ory

Ma ville est au courant - exemple d'initiative pour que les habitants d'une v... - 0 views

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    La démarche T'es au courant ? ™ constitue une approche pédagogique et participative dont l'objectif est de mettre en avant des outils simples pour permettre à chacun de comprendre son impact sur l'environnement et lui donner la possibilité d'agir. Cette démarche vise à faire progresser tous les membres d'une même famille sur le chemin d'une consommation d'énergie responsable et raisonnée. Le point de départ, étape de sensibilisation, est un jeu de société.
Tibor Katelbach

Big Data : vers l'ingénierie sociale ? « InternetActu.net - 1 views

  • modélisation mathématique de la société
  • “Le café est-il bon ou mauvais pour nous ? Et le sucre ? Avec des milliards de personnes qui consomment ces produits depuis des siècles, nous devrions avoir les réponses. A la place, nous avons des opinions scientifiques qui semblent changer chaque jour. Nous avons besoin de raviver les sciences sociales en construisant des livings labs pour tester et prouver les idées pour construire des sociétés construites sur les données.”
  • c’est la circulation des idées qui est au coeur de nos échanges et c’est en favorisant cette circulation que l’analyse des données permettra de transformer le monde, de favoriser et accélérer l’innovation
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  • Ce que j’ai appris de ces expériences est que beaucoup des idées traditionnelles que nous avons sur nous-mêmes et le fonctionnement de la société sont fausses. Ce n’est pas seulement le plus brillant qui a les meilleures idées, c’est celui qui est le meilleur à récolter les idées des autres. Ce n’est pas seulement le plus déterminé qui mène le changement, c’est celui qui est le plus profondément engagé avec des gens qui partagent les mêmes idées que lui. Et ce n’est pas la richesse ou le prestige qui motive le plus les gens, c’est le respect et l’aide de leurs pairs”.
  • l’essentiel de nos comportements se prédit de l’exposition que nous avons de comportements exemplaires d’autres personnes. Nous sommes avant tout des
  • “homo imitant”.
  • En observant les traders les plus performants sur ce réseau social, Pentland montre que lorsque l’influence sociale est trop forte, elle génère des réactions moutonnières, faisant que tous les utilisateurs adoptent la même stratégie qui n’est pas la plus efficace
  • Pour prendre de bonnes décisions, les investisseurs doivent avoir suffisamment de diversité dans leurs réseaux pour à la fois connaître la norme des comportements et avoir suffisamment de diversité pour être en veille sur des idées nouvelles, surprenantes et inspirantes.
  • la panique et les modes sont les normes” et rendent plus difficile la possibilité de prendre de bonnes décisions
  • construire des outils logiciels – capables de garder la trace de la provenance des idées
  • la clef de l’intelligence sociale repose dans la diversité
  • Quand un réseau a trop de boucles, et donc que les mêmes idées circulent encore et encore ou que les canaux de communication externes (ceux qui aident les gens à explorer la diversité) sont trop similaires, alors la circulation des idées s’atrophie par manque de diversité
  • En Suisse, rapporte-t-il récemment au Times, des étudiants de l’Institut fédéral de technologie ont mis en place un réseau social numérique pour inciter les utilisateurs à faire attention à leur consommation d’énergie, en créant un système de récompense provenant de son réseau social. Une forme d’incitation qui a permis de faire diminuer la consommation d’énergie des participants de 17%
  • Ce sont les liens sociaux forts qui mobilisent les gens à agir…
  • la meilleure stratégie d’apprentissage dans des environnements complexes consiste à passer 90% de ses efforts dans l’exploration, pour trouver et copier les bons modèles et ne réserver que 10 % à faire ses propres expérimentations, afin d’adapter ces modèles
  • Pour Pentland, l’analyse des réseaux sociaux permet de comprendre que les incitations pour être efficaces doivent se concentrer sur les gens qui ont le plus de liens sociaux et d’interactions avec les autres. En fait, estime Pentland, pour changer les comportements individuels, il ne faut pas tant chercher à agir sur eux, que se concentrer sur la modification des connexions entre les gens. Pour le dire autrement, l’économie comportementale ne doit pas chercher à modifier les comportements individuels, mais doit agir sur le social. La logique est claire. L’échange entre les gens a beaucoup de valeur pour eux, et c’est en faisant levier sur ces échanges pour générer une pression sociale que nous modifierons les comportements…
  • Pour Pentland, reprenant et affinant d’une certaine manière les idées d’un Richard Florida sur la classe créative, la productivité d’une ville peut-elle être prédite par la manière dont voyagent les idées et la façon dont les citoyens accèdent à ces nouvelles idées. Et ce niveau de circulation des idées est intrinsèquement fonction de la facilité d’accès et d’interaction entre les habitants d’une même ville.
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